Modigliani - Picasso - Max Jacob
Nous connaissons tous le destin tragique du poète Max JACOB lire ici.
Voici deux extraits sur son attachement à Locronan:
"Avril 1942- dernier voyage à Quimper pour les obsèques de sa sœur Julie-Delphine morte brutalement. Il aimait retrouver là-bas des amis très fidèles ; dans le salon du Docteur Tuset, il rencontrait Saint Pol-Roux, Giovanni Léonardi, Louis-Ferdinand Céline et Jean Moulin sous-préfet de Châteaulin (dont « Max » devait être l’un des premiers pseudonymes). Avec Jean Caveng qui n’osait pas lui avouer sa passion pour la peinture, il allait revoir des lieux qu’il vénérait : la baie de Douarnenez, Locronan.."
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Extrait de La Bretagne, “le roman-idylle" de Max Jacob par Patricia Sustrac:
"Quand Jacob évoque sa première émotion esthétique, c’est Locronan qui s’impose. Jacob écrit au verso d’une carte postale insérée dans l’Album breton qu’il destine à son mécène Robert Zunz : « Ma première émotion esthétique et picturale fut Locronan. Tout enfant j’aimais Locronan que je regarde encore comme un des plus beaux sites du monde […]37. » Jacob a raconté combien son goût de la solitude le poussait à entreprendre de grandes balades à vélo. Il admire les édifices religieux : « […] Ces contemplations, écrivait-il à Yvon Belaval, m’ont été très utiles : elles sont au fond de ma conversion38. » Les fondations mentales de Jacob se construisent à partir de lieux qu’il « touche des doigts, [qu’il] couve sous ses paupières […]39 » ajoutera le jeune homme au retour d’une visite commune à Locronan. La spiritualité naît tout autant de ces excursions que du spectacle des processions que Jacob admire en secret ou de la proximité avec la cathédrale de Quimper – lieu magnétique mais « où il n’a pas sa place "
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