Paysage nu, battu des vents, où quelques rares bouquets d'arbres, taillés en biseau, auprès des hameaux, témoignent de la violence des vents de suroît, desséchants malgré l'humidité qu'ils charrient à la mauvaise saison. Les arbres ne se développent à l'aise que dans l'abri qu'offre la série des vallées longitudinales formant ce qu'on nomme le « sillon médian", et ils sont là serrés et florissants . Ailleurs, les champs s'entourent, quand ils sont enclos, de murets de pierres sèches entre lesquels sinuent d'étroits chemins. Et près du rivage, la lande rase règne en maîtresse au nord et à l'ouest, particulièrement étendue entre la pointe du Van et le hameau de Trouguer. Sur ces espaces découverts, qu'il s'agisse des plateaux en lanières du nord et de l'extrême sud-ouest, ou des plans inclinés vers le sud des bordures méridionales, les maisons blanches, aux cheminées de pignons solides et trapues, prennent un relief étonnant. Il n'y a que dans le Sillon médian que les habitations s'enfouissent dans la verdure et se cachent au fond des vallons. Merci Mr Gautier.
Un ami agriculteur de Poullan me dit un jour: "Dans le Cap, faut être dans le SILLON!" et de me décrire cette échancrure centrale suivant peu ou prou le Goyen: dans ce mini-territoire se trouvaient les belles fermes et on ne se mariait pas pareil que dans le reste du Cap "paysage nu, battu des vents". l'amour a toujours existé, Dieu merci, mais l'intérêt bien compris de même. Je joins le pdf ci-après pour ceux qui ont un lecteur intégré et en fichier dans le groupe Atao pour ceux/celles qui seraient intéressés; l'universitaire a été charmé par le lieu de son étude.Pour la partie "sociale", je vous conseille la lecture du livre passionnant de notre ami Patrick CHUTO, bien connu, "Bien aimée Marie-Anne". Bonne lecture.
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